La réunion de Japy contre les franchises médicales

Contrairement à ce qu’a pu claironner France Info en fin de journée hier (samedi 29), la réunion du gymnase Japy contre les franchises médicales a été un succès numérique au-delà de « quelques centaines » . Pour preuve, les militants parisiens qui ont diffusé en tract la déclaration du 16 septembre des signataires de l’appel « le droit de grève n’est pas négociable ! » avaient épuisé les 1000 exemplaires à 15H30 (L’initiative commençait à 14H) ! On aurait tiré ce tract à plus de 2000 exemplaires, on les aurait épuisé à 16H30 !

Cela a été un plaisir d’entendre en soirée sur la même France Info les arguments du professeur Grimaldi, un des principaux orateurs de l’initiative, contre l’instauration par le gouvernement de ces franchises médiales. Le professeur Grimaldi a souligné que les franchises pénalisaient trois fois les malades : 1) du fait de la maladie 2) du fait du paiement de la franchise, 3) en les rendant, à tort et injustement, responsables du financement pour Halzeimer et les cancers.

« Le diabète ne doit pas payer pour Halzeimer et les cancers ! ». « La santé, ce n’est pas une marchandise, c’est un droit humain fondamental. »

Petit à petit, malgré le battage médiatique, la contestation d’une des grandes attaques de Sarkozy contre la population commence à se répandre. On regrettera que les principales confédérations syndicales (CGT, FO et CFDT) ne se soient pas jointes à cette initiative, comme SUD et la FSU l’ont fait. Sur Paris, cet appel était soutenu par l’UD CGT 75.

A l’approche de la journée d’action du 18 octobre, la revendication commune à tous les salariés, contre les franchises, va venir en discussion. Contre les mesures anti-sociales qui touchent toute la population, il faut une réponse commune de tous les salariés et donc de toutes les organisations syndicales.

La seule possibilité pour Sarkozy de battre les cheminots, c’est qu’ils soient isolés.

La seule possibilité pour Sarko d’imposer toutes les mesures anti-sociales, c’est que les salariés restent divisés par secteur, par catégorie, par organisation.

La seule possibilité pour Sarko d’imposer toutes les mesures anti-sociales, c’est de nous interdire de nous défendre !

Préparons les conditions pour rompre l’isolement : regroupons-nous !

Non aux franchises médiales !

37,5 annuités pour tous, privé et public !

Non à la précarité et à la flexibilité, maintien du CDI et du Code du Travail !

Pour nous défendre tous, et tous ensemble, gardons nos libertés syndicales : abrogation de la loi anti-grève dite du « service minimum » !

Laisser un commentaire